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La vie associative est pour moi un espace d’échange : on s’y confronte aux autres, on y apprend des méthodes, on progresse.
À Los Angeles, j’ai eu la chance de me professionnaliser au sein d’un atelier composé majoritairement de personnes issues de l’immigration — beaucoup de Chinois, quelques Latinos et quelques Américains.
J’y ai trouvé ce que je cherche : rigueur, courtoisie, humour, régularité, précision et persévérance pour mener chaque pièce au niveau d’une œuvre d’art — maîtrise des couleurs, des textures, de la reproductibilité, et un vrai sens artistique dans les gestes et les techniques.
D’ordinaire, mes expériences associatives me paraissent bruyantes, superficielles, peu exigeantes — trop d’amateurisme satisfait et de simples duplications d’idées.
À Los Angeles, au contraire, j’ai trouvé une créativité utile et joyeuse : chercher, tester, essayer des formes et des couleurs, valoriser l’audace, accepter l’échec, et tenir bon jusqu’à la solution technique qui sert l’intention artistique.
Je suis peu engagée auprès des céramistes en France parce que la plupart des cadres associatifs m’étouffent. Mais j’ai retenu une leçon de L.A. : si l’environnement ne me convient pas, je le recrée.
Je lance donc Club Ceramists en France et j’y inviterai mes ami·e·s chinois, latinos et américains.
Esprit du Club :
Formats envisagés :
Au-delà de Signature Jocondienne (mon entreprise), je m’engage associativement pour façonner le milieu que j’aime — libre, exigeant, curieux.
→ Voir aussi : Sites partenaires.