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Née en 1969, j’ai passé un bac F12 après m’être battue dans la rue contre la loi Devaquet. Trois ans aux Beaux-Arts (un an de dessin, deux ans de modelage), puis l’École d’architecture de Nantes — diplômée en 1995. À l’École d’architecture (ENSA Nantes), j’ai croisé la psychologie de l’enfant et la sociologie pour nourrir ma pratique, avant d’étudier l’histoire de l’Asie du Sud-Est à l’EHESS, à Paris.
Ma vie professionnelle a bifurqué : ethnographe, humanitaire, parfois inventrice et charpentière, puis designer aux États-Unis. Après un AVC en 2024, j’ai choisi de donner des ailes à ma carrière d’artiste. Los Angeles m’a offert un atelier de liberté ; je suis rentrée en France en 2025 pour réaligner ma santé et mes priorités.
Je fais de l’art, donc je respire.
La politique, ici, n’est ni un parti ni un slogan : c’est la responsabilité de dire, montrer, questionner. J’écris, je photographie, je grave, je modèle. Mes pièces parlent de matière, de lumière et de liberté. Elles peuvent être critiques, parfois ironiques. Elles restent respectueuses des personnes et intransigeantes sur les idées.
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Au bout du tunnel, je cherche la vie, le bonheur et l’harmonie. Mon travail n’est pas une neutralité ; c’est une position : la lumière sur la matière, et la matière au service de la lumière.