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Je suis une Pentax Girl : je travaille avec des boîtiers Pentax, un Polaroid Land Camera, et une petite flotte d’appareils et d’objectifs récupérés au fil des années. Pour le son, j’utilise du matériel audio Zoom (enregistreur).
Au quotidien, je mixe analogique et numérique : photographier, retoucher, graver, modeler, imprimer, filmer, archiver… en gardant une logique d’économie et de réemploi.
J’explore tout ce qui peut prendre du relief et tenir une série d’impressions.
Je travaille surtout la linogravure (lino cut) pour imprimer sur la terre et y incruster des couleurs.
Depuis la création de mon entreprise, je construis mon atelier de 1,75 × 2,75 m pour fabriquer mes terres et composer mes couleurs.
J’aménage le jardin pour le four céramique et j’ai organisé la maison en espaces de travail : bureau, archivage, vlog.
Je fabrique mes couleurs en recyclant :
Créer, c’est aussi collectionner : j’organise l’atelier en zones “propres” et “sales”, dans le respect de l’environnement et des méthodes anciennes.
Mon ordinateur est équipé de logiciels de retouche d’images.
Je croise le numérique et la réalisation : parfois pour concevoir l’œuvre, parfois pour la fabriquer. La professionnalisation a consisté à penser chaque pièce avant de créer et maîtriser mes coûts.
Mes équipements reflètent mon esprit d’économie.
Ma devise : l’art n’est pas dans le prix de mes équipements, mais dans la façon dont je m’en sers.
J’ai appris aux États-Unis à me servir de tout, m’accommoder de presque rien, réemployer et détourner les objets ; trouver ma fibre en moi et dans mes ressources — être la ressource. J’essaie d’appliquer cette démarche chaque jour.
Dans l’industrie du cinéma, on apprend à s’adapter : chercher, bricoler, improviser des solutions. À rebours d’une culture en France trop souvent centrée sur les produits de luxe — cette croyance qu’on ne peut pas être artiste sans les outils les plus chers — j’ai choisi l’improvisation et la réutilisation des objets et des matières. Cette contrainte m’a libérée d’un carcan, m’a appris à travailler plus vite et a donné plus de sens à ma démarche. Mes plus belles œuvres sont nées de l’urgence, de la nécessité de ne pas trop réfléchir ; dans mon choix d’équipements, j’en ai fait un principe.